Abonnement, numéros 39 à 45
Numéros 39, 40, 41, 42, 43, 44 et 45
7 × 20 pages et parfois plus
21 × 29,7 cm, CMJN
Conception graphique: Syndicat
2021-2024
7€ par numéro et 44€ les 7
Abonnement, numéros 39 à 45
Numéros 39, 40, 41, 42, 43, 44 et 45
7 × 20 pages et parfois plus
21 × 29,7 cm, CMJN
Conception graphique: Syndicat
2021-2024
7€ par numéro et 44€ les 7
n°19 — Une histoire : des graphistes éditeurs. Auteur : Thierry Chancogne
Épuisé — Disponible uniquement avec l’abonnement à la saison 2
Auteur : Thierry Chancogne
20 pages, 21 × 29,7 cm, CMYK
5 février 2020
ISBN: 979-10-95991-16-8
ISSN: 2558-2062
Épuisé — Disponible uniquement avec l’abonnement à la saison 2
Auteur : Thierry Chancogne
20 pages, 21 × 29,7 cm, CMYK
5 février 2020
ISBN: 979-10-95991-16-8
ISSN: 2558-2062
Dès 1275, on statue dans le Royaume de France sur les droits des stationarii (copistes) et des librarii (libraires) (Friedrich Karl von Savigny (auteur et éditeur), Histoire du droit romain au Moyen-Âge, Tome III, Charles Hingray, Paris, 1839 (1815), p. 415) fraîchement émancipés du joug de l’Église.
C’est qu’il s’agit, avant même l’invention de l’imprimerie, de régler la circulation des écrits et la définition de ceux qui sont en charge de leur inscription et de leur diffusion.
C’est que, bien avant la figure moderne du typographe repérée par Robin Kinross au XVIIe avec The Doctrine of Handy-Works: Applied to the Art of Printing de Joseph Moxon (Robin Kinross, La typographie moderne : Un essai d’histoire critique, B 42, Paris, 2012 (1992) p. 11-12), les graphistes, les copistes et les typographes comme Geoffroy Tory ou Henri Estienne l’Ancien ont aussi été libraires et éditeurs en réfléchissant leur pratique et les contenus qu’ils amenaient sur la place publique.
Or il semble qu’il soit temps de refaire le point sur cette ancienne tradition, alors que de plus en plus de graphistes et de graphic designers fondent leur maison d’édition pour défendre leur ligne éditoriale dans les deux sens que prend ce mot en anglais : à la fois dans le sens de l’editing et du choix et de l’ordonnancement des matières graphiques, mais aussi au sens du publishing, soit une certaine éthique de la diffusion et de la publicité des contenus.
n°25 — Image d’exposition : exposer l’œuvre avec son contexte d’apparition. Jonathan Monk. Auteur : Remi Parcollet
Auteur: Remi Parcollet
20 pages, 21 × 29,7 cm, CMJN
14 octobre 2020
ISBN: 979-10-95991-17-5
ISSN: 2558-2062
Auteur: Remi Parcollet
20 pages, 21 × 29,7 cm, CMJN
14 octobre 2020
ISBN: 979-10-95991-17-5
ISSN: 2558-2062
Les photographies d’œuvres en situation d’exposition ou d’atelier élargis à la taille du mur deviennent une composante essentielle et de plus en plus systématique de la muséographie contemporaine. Le conservateur institutionnel accompagné de son scénographe, tout comme le curateur indépendant, l’exploitent autant pour re-contextualiser les œuvres que pour les qualités esthétiques d’une image documentaire devenue immersive et réflexive.
Le rapport, évidemment plus riche, des artistes à ces images singulières, révèle, de différentes manières, les enjeux actuels de l’acte d’exposer.
Pour construire une forme de rétrospective de son travail Jonathan Monk a ainsi débuté en 2016 une série d’expositions intitulée « Exhibit Model »*, consistant à recouvrir les murs de l’espace d’exposition par des photographies d’archives documentant ses propres œuvres des vingt dernières années dans différents contextes. Marie J. Jean conçoit ces vues d’exposition mises en espace comme réalité augmentée : « Cette manière de reconsidérer l’exposition, c’est-à-dire d’exposer l’œuvre avec son contexte d’apparition, nous rappelle que l’œuvre d’art « est un lieu », « institue un lieu », est « un avoir lieu**. »
Mais pour Jonathan Monk, qui utilise souvent les œuvres d’autres artistes, n’est-ce pas simplement une manière de s’approprier son propre travail ?
Jonathan Monk, «Exhibit Model Four», 2019 Kindl, Berlin. Photographie: Jens Ziehe. Affiche A1 imprimée en CMJN sur papier dos bleu
n°21 — Un original : Les Plus beaux livres suisses 2004-2006. Auteurs : James Langdon, Laurent Benner et Adrian Samson
Entretien de Laurent Benner par James Langdon
Photos : Adrian Samson
20 pages, 21 × 29,7 cm, CMJN
25 mars 2020
ISBN: 979-10-95991-16-8
ISSN: 2558-2062
Entretien de Laurent Benner par James Langdon
Photos : Adrian Samson
20 pages, 21 × 29,7 cm, CMJN
25 mars 2020
ISBN: 979-10-95991-16-8
ISSN: 2558-2062
Le concours des Plus beaux livres suisses a été organisé presque sans interruption par l’Office Fédéral de la Culture depuis 1943. Un prix de la conception du livre avec une telle histoire, inscrit dans une telle culture nationale de la typographie, qui offre des perspectives significatives sur le graphisme éditorial, les valeurs culturelles de ses commanditaires et les discours critiques qui l’accompagnent.
Chaque année, un catalogue généreux réalisé par un des graphistes lauréats des années précédentes vient documenter les livres primés. La dimension auto-réflexive inhérente à ce genre de catalogue – livre de livres, graphisme de graphisme – propose un cadre aussi stimulant que risqué aux concepteurs de livres. Un regard rétrospectif sur les deux dernières décennies de catalogues donne à voir une divergence évidente des pratiques graphiques. Après un ou une série d’ouvrages – souvent les graphistes sont mandatés sur deux ou trois catalogues – d’une sophistication toute conceptuelle suit une simple documentation visuelle. Après une proposition sobre et finement ouvragée, vient quelque chose de fastueux ou d’expérimental.
Les catalogues 2004-2006 ont été conçus par Laurent Benner, un designer suisse travaillant à Londres, et dessinés en collaboration avec le designer anglais Jonathan Hares. La proposition de Laurent pour le catalogue 2004 était audacieuse. Il a contacté les imprimeurs de chacun des vingt livres primés de cette année et leur a demandé de réimprimer une section de leur livre. Toutes les sections réimprimées ont ensuite été reliées en Suisse, avec quelques pages supplémentaires au début et à la fin, pour constituer le catalogue.