Abonnement, numéros 31 à 38
Numéros 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37 et 38
8 × 20 pages et parfois plus
21 × 29,7 cm, CMJN
Conception graphique: Syndicat
2021-2022
7€ par numéro et 50€ les 8
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Numéros 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37 et 38
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2021-2022
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n°22 — Numéro Spécial : Les affiches d’artistes. Auteurs : Thierry Chancogne, Jérôme Dupeyrat, Mathias Augustyniak
Auteurs : Thierry Chancogne, Jérôme Dupeyrat, Mathias Augustyniak
72 pages, 21 × 29,7 cm, CMJN + 1 PMS
27 mai 2020
ISBN: 979-10-95991-21-2
Auteurs : Thierry Chancogne, Jérôme Dupeyrat, Mathias Augustyniak
72 pages, 21 × 29,7 cm, CMJN + 1 PMS
27 mai 2020
ISBN: 979-10-95991-21-2
À l’occasion de la visite de l’exposition au MRAC Occitanie/Pyrénées-Méditerranée « Honey I Rearranged The Collection », Jérôme Dupeyrat et Thierry Chancogne reprennent leur discussion autour des rapports controversés de l’art et du graphisme à partir d’une collection historique de « posters d’artistes ».
Le poster ou l’affiche d’artiste est à la fois l’ancien support obligé de la publicité des manifestations artistiques produit par les artistes, le médium historique d’une certaine passion de la peinture de l’affiche à la française comme celui de la volonté de démocratisation de l’art d’une certaine pratique artistique, le symptôme ou le symbole de possibles nouveaux rapports du graphisme et de l’art à l’ère d’une nouvelle culture graphique des artistes et d’une nouvelle ambition artistique des graphistes.
Les échanges thématiques nourris de références théoriques, artistiques et graphiques issues de l’histoire récente et contemporaine seront ponctués de réflexions de Mathias Augustinyak, fort de ses expériences du poster pour artistes, du poster d’artiste, du poster artistique, de l’art du poster.
Numéro spécial 72 pages
n°27 — Rhizomes de Londres. Archigram et images mentales de la ville. Auteure : Sonia de Puineuf
Auteure : Sonia de Puineuf
12 pages, 21 × 29,7 cm, NB
+ 1 A1 poster, CMJN
2 février 2021
ISBN: 979-10-95991-18-2
ISSN: 2558-2062
Auteure : Sonia de Puineuf
12 pages, 21 × 29,7 cm, NB
+ 1 A1 poster, CMJN
2 février 2021
ISBN: 979-10-95991-18-2
ISSN: 2558-2062
La revue Archigram (1961-1970) était déjà regardée et analysée de près par les architectes, historiens, théoriciens et critiques de l’architecture en tant que réservoir d’images et d’idées pour la pratique architecturale et urbanistique. La présente étude aborde Archigram sous un autre angle : elle essaye de l’interpréter comme un artefact réussi du design graphique en la confrontant aux réalisations de son époque et des époques inspiratrices qui relèvent du champ du graphisme, tant éditorial qu’environnemental. Elle tend à expliquer l’évolution graphique de la revue en prenant en compte les stimuli graphiques de Londres, la ville où le groupe d’architectes d’Archigram œuvrait au quotidien. L’étude veut démontrer que cette publication de prime abord déroutante par son hétérogénéité s’apparente à une cartographie exhaustive des bruissements secrets et tendances évidentes de la métropole anglaise où l’utopie futuriste de la ville dynamique prit corps d’une manière particulière. Recensant le potentiel de Londres des mythiques Sixties, la revue Archigram se présente comme une image rhizomique, miroir vivant de l’organisme urbain.
n°29 — Girls : Esthétisation du politique et manipulation du divertissement. Auteure : Alexandra Midal
Inventée par John Tiller dans une filature de coton en 1880, l’origine britannique de la danse synchronisée est rapidement oubliée à Berlin où les revues s’imposent comme l’expression de la standardisation et du capitalisme américain. Les fameuses Tiller Girls incarnent la « New Woman » moderne et les spectacles rassemblent plus de 4 millions de spectateurs chaque année. Séduit, Hitler demande à disposer d’une troupe : les Hiller Girls. Face à face, les deux revues sont des répliques que formellement rien ne permet de distinguer, mais qui délivrent des messages opposés.
La danse synchronisée dévoile les formes données au discours politique entre démocratie et fascisme de la République de Weimar à la prise de pouvoir par le NSDAP. Entre pouvoir des formes et formes du pouvoir, face aux destructions des villes, aux décrets bannissant l’usage du Fraktur et la destruction de l’art dégénéré, ces spectacles de danse, sans doute, parce qu’ils sont populaires, montrent que le national socialisme a utilisé des stratégies insidieuses et invisibles, vidant le contenu des formes pour n’en garder que l’apparence, et que cette pratique de l’ombre se révèle au final tout aussi barbare que la destruction et les autodafés.