Abonnement, numéros 31 à 38

Numéros 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37 et 38
8 × 20 pages et parfois plus
21 × 29,7 cm, CMJN
Conception graphique: Syndicat
2021-2022
7€ par numéro et 50€ les 8
Abonnement, numéros 31 à 38
Numéros 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37 et 38
8 × 20 pages et parfois plus
21 × 29,7 cm, CMJN
Conception graphique: Syndicat
2021-2022
7€ par numéro et 50€ les 8
n°20 — L’or blanc et l’espace d’un signe : Roger, Charlotte, Pierre et les Arcs. Auteure : Catherine Guiral
Auteure : Catherine Guiral
20 pages, 21 × 29,7 cm, CMJN
4 mars 2020
ISBN: 979-10-95991-16-8
ISSN: 2558-2062
Auteure : Catherine Guiral
20 pages, 21 × 29,7 cm, CMJN
4 mars 2020
ISBN: 979-10-95991-16-8
ISSN: 2558-2062
Connu comme « l’homme aux cent millions de couvertures » et acteur majeur dans l’histoire du design graphique français durant les Trente Glorieuses, Pierre Faucheux a aussi pratiqué une riche activité d’agenceur d’espaces. À la fin des années 1960 il est invité par Charlotte Perriand à participer à l’aventure de la station de sports d’hiver des Arcs. « Construction d’un imaginaire » pensée par l’ingénieur Roger Godino, les Arcs, station savoyarde d’un autre genre, s’incarneront dans un signe particulier qui raconte le double intérêt que Faucheux eut pour l’espace et ses transformations.
n°21 — Un original : Les Plus beaux livres suisses 2004-2006. Auteurs : James Langdon, Laurent Benner et Adrian Samson
Entretien de Laurent Benner par James Langdon
Photos : Adrian Samson
20 pages, 21 × 29,7 cm, CMJN
25 mars 2020
ISBN: 979-10-95991-16-8
ISSN: 2558-2062
Entretien de Laurent Benner par James Langdon
Photos : Adrian Samson
20 pages, 21 × 29,7 cm, CMJN
25 mars 2020
ISBN: 979-10-95991-16-8
ISSN: 2558-2062
Le concours des Plus beaux livres suisses a été organisé presque sans interruption par l’Office Fédéral de la Culture depuis 1943. Un prix de la conception du livre avec une telle histoire, inscrit dans une telle culture nationale de la typographie, qui offre des perspectives significatives sur le graphisme éditorial, les valeurs culturelles de ses commanditaires et les discours critiques qui l’accompagnent.
Chaque année, un catalogue généreux réalisé par un des graphistes lauréats des années précédentes vient documenter les livres primés. La dimension auto-réflexive inhérente à ce genre de catalogue – livre de livres, graphisme de graphisme – propose un cadre aussi stimulant que risqué aux concepteurs de livres. Un regard rétrospectif sur les deux dernières décennies de catalogues donne à voir une divergence évidente des pratiques graphiques. Après un ou une série d’ouvrages – souvent les graphistes sont mandatés sur deux ou trois catalogues – d’une sophistication toute conceptuelle suit une simple documentation visuelle. Après une proposition sobre et finement ouvragée, vient quelque chose de fastueux ou d’expérimental.
Les catalogues 2004-2006 ont été conçus par Laurent Benner, un designer suisse travaillant à Londres, et dessinés en collaboration avec le designer anglais Jonathan Hares. La proposition de Laurent pour le catalogue 2004 était audacieuse. Il a contacté les imprimeurs de chacun des vingt livres primés de cette année et leur a demandé de réimprimer une section de leur livre. Toutes les sections réimprimées ont ensuite été reliées en Suisse, avec quelques pages supplémentaires au début et à la fin, pour constituer le catalogue.
n°02 — Une plateforme technique : www.colorlibrary.ch par Maximage. Auteure : Manon Bruet
Épuisé
Auteure : Manon Bruet.
12 pages, 21 × 29,7 cm, Noir et Cyan + 1 poster A2, 3 PMS
+ 1 poster A2, CMJN (réservé aux abonnés) (épuisé)
8 novembre 2017
ISBN : 979-10-95991-04-5
ISSN : 2558-2062
Épuisé
Auteure : Manon Bruet.
12 pages, 21 × 29,7 cm, Noir et Cyan + 1 poster A2, 3 PMS
+ 1 poster A2, CMJN (réservé aux abonnés) (épuisé)
8 novembre 2017
ISBN : 979-10-95991-04-5
ISSN : 2558-2062
Le projet de recherches Workflow, mené à l’écal par Tatiana Rhis, Guy Meldem, et Julien Tavelli et David Keshavjee (Maximage), s’intéresse aux nouvelles technologies de l’objet imprimé. Il consiste en une série d’expériences qui tentent de déjouer les technologies de production aujourd’hui à disposition, provoquer le hasard et les accidents afin d’obtenir des résultats inédits. Plus que de se questionner sur le détournement possible des outils, Workflow en explore la technicité, les modes de fonctionnement et les failles. Ce programme poursuit ainsi le champ d’expérimentations ouvert par le studio suisse Maximage depuis 2008. Déjà dans le cadre de leur diplôme à l’écal, Julien Tavelli et David Keshavjee associaient les techniques manuelles et numériques pour développer leurs propres outils de production, et notamment leurs propres modalités d’impressions. De leurs expériences sont nées, entre autres, la typographie « Programme », et la publication « Les impressions magiques », qui apparaît aujourd’hui comme un objet manifeste de leur démarche.
Un des premiers résultats du programme Workflow est la création d’une série de profils colorimétriques permettant de convertir des images numériques pour l’impression avec une, deux, trois, quatre ou cinq couleurs d’accompagnement, qu’elles soient basiques, pastels, fluos ou métallisées.
Le travail sur ces profils a deux visées. Il sert à sensibiliser les étudiants de l’écal à la gestion et la théorie de la couleur; mais il permet aussi, et ce pour la première fois, l’automatisation d’opérations et de réglages jusqu’alors réalisés au cas par cas et manuellement sur les logiciels de retouches et de PAO.
Revendiquant une solution « novatrice » et « professionnelle » pour le traitement de la couleur, l’écal et le programme Workflow lancent en 2016 le site www.colorlibrary.ch, qui propose ces profils à la vente. La plateforme apparaît comme une bibliothèque en ligne présentant une grande variété de profils aux différentes combinaisons colorées. Les différents profils s’affichent à l’écran, appliqués aux photographies de l’iranienne Shirana Shahbazi, qui semblent rejouer les codes des images types Photoshop—du papillon à l’œil et de la nature morte à la cascade.
À partir de l’analyse de la structure de cette plateforme, des langages esthétiques et terminologiques qu’elle convoque et de leurs limites, nous ouvrirons plusieurs champs d’investigations, plus largement liés à la question des outils et des modes de production des images.