n°53 — Le livre photo : Le nouveau visage de la photophilie. Auteur : Clément Chéroux + une sélection de livre réalisée avec Théophile Calot
Mai 2025
n°53 — Le livre photo : Le nouveau visage de la photophilie. Auteur : Clément Chéroux + une sélection de livre réalisée avec Théophile Calot
Mai 2025
n°17 — Un acronyme : ACAB. Auteurs : Ariane Bosshard, Jérôme Dupeyrat, Olivier Huz et Julie Martin
Épuisé — Disponible uniquement avec l’abonnement à la saison 2
Auteurs : Ariane Bosshard, Jérôme Dupeyrat, Olivier Huz et Julie Martin
20 pages, 21 × 29,7 cm, CMJN
26 novembre 2019
ISBN: 979-10-95991-15-1
ISSN: 2558-2062
Épuisé — Disponible uniquement avec l’abonnement à la saison 2
Auteurs : Ariane Bosshard, Jérôme Dupeyrat, Olivier Huz et Julie Martin
20 pages, 21 × 29,7 cm, CMJN
26 novembre 2019
ISBN: 979-10-95991-15-1
ISSN: 2558-2062
L’acronyme ACAB, souvent vu dans l’espace urbain sous forme de graffitis ou de stickers, est apparu au Royaume-Uni dans les années 1970 en lien avec la culture punk, et y a été popularisé lors des mouvements sociaux des années 1980. Signifiant « All Cops Are Bastards », il s’est largement répandu dans l’espace public international ces vingt dernières années, dans le sillage de diverses mouvances politiques, de l’altermondialisme aux gilets jaunes en passant par le black bloc et les ZAD, et en faisant également l’objet de diverses variantes telles que « All Capitalists Are Bastards », « All Colors Are Beautiful » ou encore « All Cats Are Beautiful ».
Observer les inscriptions ACAB (ou 1312, en version chiffrée) permet de traverser de multiples terrains politiques, mais aussi plusieurs cultures visuelles (anar, punk, hip-hop, LOL) parmi lesquelles migre cet acronyme. C’est au cours de cette circulation scripturale, graphique et visuelle qu’il devient à la fois un signe de reconnaissance et un énoncé polysémique.
n°18 — Une visite d’atelier : le studio d’Ines Cox. Auteures : Manon Bruet et Julia Andréone
Texte : Manon Bruet
Photos : Julia Andréone
20 pages, 21 × 29,7 cm, CMJN+1PMS
17 décembre 2019
ISBN: 979-10-95991-15-1
ISSN: 2558-2062
Texte : Manon Bruet
Photos : Julia Andréone
20 pages, 21 × 29,7 cm, CMJN+1PMS
17 décembre 2019
ISBN: 979-10-95991-15-1
ISSN: 2558-2062
Trois femmes entrent dans un bar. La première vit dans un grand appartement à Anvers, en Belgique. La seconde est une graphiste indépendante qui a fondé son propre studio. La troisième est un avatar – vous la connaissez peut-être – qui a un intérêt certain pour les procédés créatifs, les interfaces et leurs vocabulaires. Ensemble, elles mangent des pistaches, commandent des vodkas et ne sont pas sûres de pouvoir se lever pour donner cours le lendemain à la Royal Academy of Fine Arts. Mais ensemble, elles forment surtout la troublante personnalité multiple d’Ines Cox, graphiste belge que Julia Andréone et Manon Bruet sont allées rencontrer dans son atelier en juin 2019. L’occasion de mener un récit à trois voix et de dessiner les contours d’un parcours, d’une pratique et d’un personnage.
n°24 — Une identité de théâtre : le Schauspielhaus par Cornel Windlin. Auteurs : Étienne Hervy et Thierry Chancogne
Auteurs: Étienne Hervy et Thierry Chancogne
36 pages, 21 × 29,7 cm, CMJN
23 septembre 2020
ISBN: 979-10-95991-17-5
ISSN: 2558-2062
Auteurs: Étienne Hervy et Thierry Chancogne
36 pages, 21 × 29,7 cm, CMJN
23 septembre 2020
ISBN: 979-10-95991-17-5
ISSN: 2558-2062
Une masse
Conçue par Cornel Windlin (et/avec Gregor Huber) communication du Schauspielhaus de Zürich pour les saisons 2009/10 et 2010/11 apparaît simultanément à l’arrêt de la collaboration de designers avec le théâtre : le Grand Prix de la biennale de Brno en 2010, le 1er prix du concours international et une exposition à Chaumont l’année suivante en même temps qu’un Swiss Federal Design Award, une brève apparition dans les revues et sites spécialisés et puis rien. Une fois encore, Cornel Windlin est redevenu rare, laissant un travail qui s’impose dans un silence lourd par son amplitude et sa complétude. Par la masse protéiforme de l’imagerie médiatique qu’il réactive.
Séries d’affiches de saison, affiches de spectacle, programmes annuels et mensuels, livrets dédiés à chaque pièce, invitations, flyers, matériel graphique de la programmation jeune public… tout est là, composé dans une graisse tunée spécifiquement de l’Unica77 numérisé avec l’équipe originelle de ses concepteurs par la fonderie Lineto (Windlin aussi), tout fait bloc dans cet aveuglement propre aux jours d’éclipse où se détache le disque noir choisi comme identifiant par Windlin pour le Schauspielhaus. Dix années plus tard, il s’agira d’en proposer une réception méticuleusement ordonnée, renseignée par Cornel Widlin et mise en perspective cavalière par l’analyse de Thierry Chancogne.