Abonnement, numéros 39 à 45

Numéros 39, 40, 41, 42, 43, 44 et 45
7 × 20 pages et parfois plus
21 × 29,7 cm, CMJN
Conception graphique: Syndicat
2021-2024
7€ par numéro et 44€ les 7
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n°22 — Numéro Spécial : Les affiches d’artistes. Auteurs : Thierry Chancogne, Jérôme Dupeyrat, Mathias Augustyniak
Auteurs : Thierry Chancogne, Jérôme Dupeyrat, Mathias Augustyniak
72 pages, 21 × 29,7 cm, CMJN + 1 PMS
27 mai 2020
ISBN: 979-10-95991-21-2
Auteurs : Thierry Chancogne, Jérôme Dupeyrat, Mathias Augustyniak
72 pages, 21 × 29,7 cm, CMJN + 1 PMS
27 mai 2020
ISBN: 979-10-95991-21-2
À l’occasion de la visite de l’exposition au MRAC Occitanie/Pyrénées-Méditerranée « Honey I Rearranged The Collection », Jérôme Dupeyrat et Thierry Chancogne reprennent leur discussion autour des rapports controversés de l’art et du graphisme à partir d’une collection historique de « posters d’artistes ».
Le poster ou l’affiche d’artiste est à la fois l’ancien support obligé de la publicité des manifestations artistiques produit par les artistes, le médium historique d’une certaine passion de la peinture de l’affiche à la française comme celui de la volonté de démocratisation de l’art d’une certaine pratique artistique, le symptôme ou le symbole de possibles nouveaux rapports du graphisme et de l’art à l’ère d’une nouvelle culture graphique des artistes et d’une nouvelle ambition artistique des graphistes.
Les échanges thématiques nourris de références théoriques, artistiques et graphiques issues de l’histoire récente et contemporaine seront ponctués de réflexions de Mathias Augustinyak, fort de ses expériences du poster pour artistes, du poster d’artiste, du poster artistique, de l’art du poster.
Numéro spécial 72 pages
n°04 — Une communication : Cartons d’invitation de l’artiste Stanley Brouwn. Auteure : Céline Chazalviel
Auteure : Céline Chazalviel.
20 pages, 21 × 29,7 cm, CMJN
+ 1 A1 poster, CMJN (réservé aux abonnés ou sur demande)
6 décembre 2017
ISBN : 979-10-95991-04-5
ISSN : 2558-2062
Auteure : Céline Chazalviel.
20 pages, 21 × 29,7 cm, CMJN
+ 1 A1 poster, CMJN (réservé aux abonnés ou sur demande)
6 décembre 2017
ISBN : 979-10-95991-04-5
ISSN : 2558-2062
Si l’on peut prêter à Stanley Brouwn une volonté de dissocier sa production artistique de sa personne et de révéler des altérités par la maitrise de son image et de celle de son travail, on peut aussi deviner une intention de focaliser l’attention du public sur ses expositions. Derrière les normes mises en place pour la communication relative à ses expositions, l’usage exclusif de minuscules et de l’helvetica, le refus de reproduire des images de son travail, de produire (ou de laisser produire) un commentaire écrit au sujet de ce même travail, d’apparaître dans un contexte de vernissage ou encore de répondre à une interview, l’artiste construit son identité par ellipses. Depuis sa première participation à la Dokumenta 5 (1972), les récits liés à cette attitude tracent les contours d’une posture artistique qui dépasse le cas particulier. L’exemple des cartons d’invitation de ses expositions personnelles en est symptomatique: composés quasiment exclusivement en helvetica, en l’absence de majuscules et, cela, faisant fi de l’identité graphique de la galerie ou de l’institution invitante, ils semblent impossibles à dater, à vingt ans près. Cette maitrise révèle que les choix graphique et typographique représentent un des espaces de la neutralité construite par Brouwn à l’instar d’autres artistes et théoricien(ne)s de sa génération, et celles à suivre. Selon une des positions de Sol Lewitt « les artistes conceptuels sont plus mystiques que rationalistes » et le cas Brouwn a matière à rayonner. Que ce soit par la voie d’une médiation adoptée par l’artiste lui-même et de la relation à l’institution qu’elle suppose, celle du mythe de l’autonomie de l’œuvre, du rapport à la documentation, au commentaire et à l’analyse d’une œuvre ou encore des conditions de réception, Brouwn échappe à la catégorie de l’artiste conceptuel et incite à mesurer les échos contemporains de sa radicalité.
n°03 — Une monographie : Recollected Work par Mevis & Van Deursen. Auteur : Étienne Hervy
Épuisé
Auteur : Étienne Hervy.
20 pages, 21 × 29,7 cm, CMJN
22 novembre 2017
ISBN : 979-10-95991-04-5
ISSN : 2558-2062
Épuisé
Auteur : Étienne Hervy.
20 pages, 21 × 29,7 cm, CMJN
22 novembre 2017
ISBN : 979-10-95991-04-5
ISSN : 2558-2062
En 2006, l’éditeur Artimo confie à Linda van Deursen et Armand Mevis la direction éditoriale et la conception graphique de leur propre monographie : Recollected Works. Associés à Paul Elliman pour les textes, les deux graphistes répondent par une démarche similaire à celle qui est la leur lorsqu’ils accompagnent d’autres artistes ou photographes à travers des livres dont la pertinence a largement contribué à la réputation du studio. Mevis & van Deursen proposent au lecteur de faire l’expérience de leur travail à l’œuvre plutôt que de le contenter par une restitution de travaux présentés comme œuvres en soi. Plutôt que la nostalgie d’une organisation plus ou moins formalisée de leurs projets précédents, les deux graphistes regardent leur production passée comme le matériau d’un projet autonome que sera ce livre.
Un tel choix pose directement la question de la constitution et de la transmission d’une culture propre au design graphique que ce soit à destination spécifique des designers aussi bien qu’à l’adresse d’un public plus large. Comment transmettre les enjeux et points de qualité d’une discipline elle-même dédiée à la transmission ? Il faudra avant tout reconnaître à ce champs éminemment visuel la capacité à se confronter aux apparences.
Notre étude de ce travail sera évidemment référencée par un corpus de monographies et de publications émises par des graphistes (Christophe Jacquet, Joost Grootens, M/M (Paris), Karel Martens, Experimental Jetset, Wolgang Weingart…) en même temps qu’il regardera plus largement les formes couramment adoptées pour la transmission du graphisme (expositions, conférences…). Au delà des enjeux portés et des questionnements soulevés par Recollected Works, il s’agira tout à la fois de tirer le fil du travail de Mevis & van Deursen (existe-til une continuité entre le design editorial de Why Mister, Why ? pour Geert van Kesteren ou Library Of The Museum Museum of Contemporary African Art pour Meschac Gaba et l’identité du Stedelijk Museum) et d’interroger la pertinence d’un discours spécifique au design graphique.