Abonnement, numéros 39 à 45
Numéros 39, 40, 41, 42, 43, 44 et 45
7 × 20 pages et parfois plus
21 × 29,7 cm, CMJN
Conception graphique: Syndicat
2021-2024
7€ par numéro et 44€ les 7
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n°18 — Une visite d’atelier : le studio d’Ines Cox. Auteures : Manon Bruet et Julia Andréone
Texte : Manon Bruet
Photos : Julia Andréone
20 pages, 21 × 29,7 cm, CMJN+1PMS
17 décembre 2019
ISBN: 979-10-95991-15-1
ISSN: 2558-2062
Texte : Manon Bruet
Photos : Julia Andréone
20 pages, 21 × 29,7 cm, CMJN+1PMS
17 décembre 2019
ISBN: 979-10-95991-15-1
ISSN: 2558-2062
Trois femmes entrent dans un bar. La première vit dans un grand appartement à Anvers, en Belgique. La seconde est une graphiste indépendante qui a fondé son propre studio. La troisième est un avatar – vous la connaissez peut-être – qui a un intérêt certain pour les procédés créatifs, les interfaces et leurs vocabulaires. Ensemble, elles mangent des pistaches, commandent des vodkas et ne sont pas sûres de pouvoir se lever pour donner cours le lendemain à la Royal Academy of Fine Arts. Mais ensemble, elles forment surtout la troublante personnalité multiple d’Ines Cox, graphiste belge que Julia Andréone et Manon Bruet sont allées rencontrer dans son atelier en juin 2019. L’occasion de mener un récit à trois voix et de dessiner les contours d’un parcours, d’une pratique et d’un personnage.
n°29 — Girls : Esthétisation du politique et manipulation du divertissement. Auteure : Alexandra Midal
Inventée par John Tiller dans une filature de coton en 1880, l’origine britannique de la danse synchronisée est rapidement oubliée à Berlin où les revues s’imposent comme l’expression de la standardisation et du capitalisme américain. Les fameuses Tiller Girls incarnent la « New Woman » moderne et les spectacles rassemblent plus de 4 millions de spectateurs chaque année. Séduit, Hitler demande à disposer d’une troupe : les Hiller Girls. Face à face, les deux revues sont des répliques que formellement rien ne permet de distinguer, mais qui délivrent des messages opposés.
La danse synchronisée dévoile les formes données au discours politique entre démocratie et fascisme de la République de Weimar à la prise de pouvoir par le NSDAP. Entre pouvoir des formes et formes du pouvoir, face aux destructions des villes, aux décrets bannissant l’usage du Fraktur et la destruction de l’art dégénéré, ces spectacles de danse, sans doute, parce qu’ils sont populaires, montrent que le national socialisme a utilisé des stratégies insidieuses et invisibles, vidant le contenu des formes pour n’en garder que l’apparence, et que cette pratique de l’ombre se révèle au final tout aussi barbare que la destruction et les autodafés.
n°08 — Une résidence : Coline Sunier et Charles Mazé à la Villa Médicis. Auteur : Thierry Chancogne
Entretien avec Coline Sunier et Charles Mazé par Thierry Chancogne
20 pages, 21 × 29,7 cm + 1 poster A2 (réservé aux abonnés ou sur demande)
07 février 2018
ISBN : 979-10-95991-05-2
ISSN : 2558-2062
Entretien avec Coline Sunier et Charles Mazé par Thierry Chancogne
20 pages, 21 × 29,7 cm + 1 poster A2 (réservé aux abonnés ou sur demande)
07 février 2018
ISBN : 979-10-95991-05-2
ISSN : 2558-2062
Relevés typo-topographiques
Alors qu’elle était encore étudiante à l’ésad Valence, Coline Sunier avait, avec Grégory Ambos, frappé la première de couverture du livret associé au programme de Zak Kyes, Forms of inquiry, d’une série de fleurons prélevés dans le patrimoine graphique plus ou moins héraldique des emblèmes très locaux.
Lorsqu’elle fonde son studio avec Charles Mazé, le duo poursuit ce travail de collection qui est à la fois une des étymologies de la lecture et une des caractéristiques de l’esthétique conceptuelle de la liste des années 1970. D’abord dans la refonte de l’identité de l’ésad réalisée en 2012-2013. Ensuite, dans le travail de résidence à la Villa Médicis Come vanno le cose? consacré aux relevés, sur les murs de Rome de 1512 graffiti dessinant en creux le portrait d’un mystérieux survivant peut-être fantasmé des Brigades Rouges. Enfin dans le travail d’identité développé depuis peu pour le Centre d’art contemporain de Brétigny.
La collection des signes de pouvoir et des traces de résistance profondément inscrits dans les matières toujours politiques des lieux s’accompagne souvent d’un effort de traduction typographique qui rappelle aussi le travail de typisation des écritures personnelles de Fernand Baudin réalisé pour le catalogue du prix éponyme 2012.