n°56 — Le livre photo : Le nouveau visage de la photophilie. Auteur : Clément Chéroux + une sélection de livre réalisée avec Théophile Calot
Mai 2025
n°56 — Le livre photo : Le nouveau visage de la photophilie. Auteur : Clément Chéroux + une sélection de livre réalisée avec Théophile Calot
Mai 2025
n°25 — Image d’exposition : exposer l’œuvre avec son contexte d’apparition. Jonathan Monk. Auteur : Remi Parcollet
Auteur: Remi Parcollet
20 pages, 21 × 29,7 cm, CMJN
14 octobre 2020
ISBN: 979-10-95991-17-5
ISSN: 2558-2062
Auteur: Remi Parcollet
20 pages, 21 × 29,7 cm, CMJN
14 octobre 2020
ISBN: 979-10-95991-17-5
ISSN: 2558-2062
Les photographies d’œuvres en situation d’exposition ou d’atelier élargis à la taille du mur deviennent une composante essentielle et de plus en plus systématique de la muséographie contemporaine. Le conservateur institutionnel accompagné de son scénographe, tout comme le curateur indépendant, l’exploitent autant pour re-contextualiser les œuvres que pour les qualités esthétiques d’une image documentaire devenue immersive et réflexive.
Le rapport, évidemment plus riche, des artistes à ces images singulières, révèle, de différentes manières, les enjeux actuels de l’acte d’exposer.
Pour construire une forme de rétrospective de son travail Jonathan Monk a ainsi débuté en 2016 une série d’expositions intitulée « Exhibit Model »*, consistant à recouvrir les murs de l’espace d’exposition par des photographies d’archives documentant ses propres œuvres des vingt dernières années dans différents contextes. Marie J. Jean conçoit ces vues d’exposition mises en espace comme réalité augmentée : « Cette manière de reconsidérer l’exposition, c’est-à-dire d’exposer l’œuvre avec son contexte d’apparition, nous rappelle que l’œuvre d’art « est un lieu », « institue un lieu », est « un avoir lieu**. »
Mais pour Jonathan Monk, qui utilise souvent les œuvres d’autres artistes, n’est-ce pas simplement une manière de s’approprier son propre travail ?
Jonathan Monk, «Exhibit Model Four», 2019 Kindl, Berlin. Photographie: Jens Ziehe. Affiche A1 imprimée en CMJN sur papier dos bleu
n°29 — Girls : Esthétisation du politique et manipulation du divertissement. Auteure : Alexandra Midal
Inventée par John Tiller dans une filature de coton en 1880, l’origine britannique de la danse synchronisée est rapidement oubliée à Berlin où les revues s’imposent comme l’expression de la standardisation et du capitalisme américain. Les fameuses Tiller Girls incarnent la « New Woman » moderne et les spectacles rassemblent plus de 4 millions de spectateurs chaque année. Séduit, Hitler demande à disposer d’une troupe : les Hiller Girls. Face à face, les deux revues sont des répliques que formellement rien ne permet de distinguer, mais qui délivrent des messages opposés.
La danse synchronisée dévoile les formes données au discours politique entre démocratie et fascisme de la République de Weimar à la prise de pouvoir par le NSDAP. Entre pouvoir des formes et formes du pouvoir, face aux destructions des villes, aux décrets bannissant l’usage du Fraktur et la destruction de l’art dégénéré, ces spectacles de danse, sans doute, parce qu’ils sont populaires, montrent que le national socialisme a utilisé des stratégies insidieuses et invisibles, vidant le contenu des formes pour n’en garder que l’apparence, et que cette pratique de l’ombre se révèle au final tout aussi barbare que la destruction et les autodafés.
n°27 — Rhizomes de Londres. Archigram et images mentales de la ville. Auteure : Sonia de Puineuf
Auteure : Sonia de Puineuf
12 pages, 21 × 29,7 cm, NB
+ 1 A1 poster, CMJN
2 février 2021
ISBN: 979-10-95991-18-2
ISSN: 2558-2062
Auteure : Sonia de Puineuf
12 pages, 21 × 29,7 cm, NB
+ 1 A1 poster, CMJN
2 février 2021
ISBN: 979-10-95991-18-2
ISSN: 2558-2062
La revue Archigram (1961-1970) était déjà regardée et analysée de près par les architectes, historiens, théoriciens et critiques de l’architecture en tant que réservoir d’images et d’idées pour la pratique architecturale et urbanistique. La présente étude aborde Archigram sous un autre angle : elle essaye de l’interpréter comme un artefact réussi du design graphique en la confrontant aux réalisations de son époque et des époques inspiratrices qui relèvent du champ du graphisme, tant éditorial qu’environnemental. Elle tend à expliquer l’évolution graphique de la revue en prenant en compte les stimuli graphiques de Londres, la ville où le groupe d’architectes d’Archigram œuvrait au quotidien. L’étude veut démontrer que cette publication de prime abord déroutante par son hétérogénéité s’apparente à une cartographie exhaustive des bruissements secrets et tendances évidentes de la métropole anglaise où l’utopie futuriste de la ville dynamique prit corps d’une manière particulière. Recensant le potentiel de Londres des mythiques Sixties, la revue Archigram se présente comme une image rhizomique, miroir vivant de l’organisme urbain.